L'importance de choisir la bonne taille pour son compresseur de gaz
Votre guide de tailles des compresseurs de gaz
Une fois que vous avez déterminé que vous pouvez bénéficier du captage du carbone, ce qui est certainement le cas, vous devez choisir le bon compresseur. Dans ce cas, la technologie et la taille du compresseur de gaz jouent un rôle majeur.
Commençons par examiner la technologie, car c'est une décision facile. Si vous prévoyez de vendre le CO2 capté, vous devez choisir un compresseur sans huile. En effet, l'un des principaux acheteurs du CO2 capté est l'industrie des boissons. Par conséquent, le processus de compression ne doit introduire aucun nouveau contaminant, dans ce cas l'huile.
Vient ensuite la question de la taille du compresseur de gaz. Il s'agit de choisir un modèle capable d'effectuer le travail à tout moment sans surdimensionnement. Choisir un compresseur trop petit signifie que vous risquez de ne pas atteindre la puissance requise. Le choix d'un compresseur trop grand, en revanche, présente deux inconvénients majeurs. Tout d'abord, il gaspille beaucoup d'énergie et donc d'argent. En outre, un compresseur trop grand a généralement une durée de vie plus courte. En effet, ce compresseur démarre et s'arrête trop souvent et fonctionne à une vitesse non optimale.
Les variables clés à prendre en compte pour le choix de la taille d'un compresseur
Choisir la bonne taille de compresseur est un véritable défi, car de nombreuses variables différentes doivent être prises en compte.
- Le critère principal qui détermine la taille d'un compresseur utilisé pour le captage du CO2 est le débit. Le captage du carbone n'est généralement pas exprimé en termes volumétriques, mais plutôt en kilos/tonnes de CO2 par heure. Ce débit peut être assez important, par exemple dans le cas de procédés chimiques ou de fabrication du ciment.
- L'étape suivante consiste à trouver la pression à laquelle le CO2 est produit. Dans certains procédés, les gaz brûlés contenant le dioxyde de carbone sont déjà comprimés. Dans d'autres cas, le CO2 a une très basse pression. Il s'agit d'un autre facteur qui permet de déterminer la taille et la technologie du compresseur.
- Autre paramètre, la destination du dioxyde de carbone, c'est-à-dire la pression de sortie requise. Par exemple, une pression de 20-30 bar suffit pour liquéfier le CO2 puis le transporter ailleurs. Toutefois, le stockage souterrain exige une pression de sortie beaucoup plus élevée de 90-170 bar. Bien qu'il s'agisse des utilisations les plus courantes du CO2 comprimé, il existe d'autres applications, comme le transport dans des pipelines. Ce cas de figure nécessite des pressions de sortie allant de 10-15 bar pour le transport régional à 70-90 bar si le dioxyde de carbone doit être transporté sur de plus longues distances.
Compresseurs de CO2 ou surpresseurs de CO2 ?
Certaines de ces pressions peuvent être obtenues avec un compresseur, tandis que d'autres nécessitent plusieurs compresseurs ou une combinaison de compresseurs et de surpresseurs.
Atlas Copco propose toutes les variantes : nos compresseurs à vis constituent une excellente solution pour les débits élevés et les basses pressions, tandis que nos compresseurs à pistons gèrent très facilement les pressions élevées. Ces technologies permettent, en les combinant, de répondre à une vaste gamme d'exigences en matière de captage du carbone.
Il convient également de noter que nos compresseurs à variateurs de vitesse jouent un rôle crucial dans le captage du carbone. En effet, ils ne compriment que la quantité de CO2 souhaitée et sont par conséquent bien plus efficaces que les compresseurs à vitesse fixe.
Les paramètres susmentionnés peuvent varier. Un compresseur VSD est précieux à bien des égards. Il ne se contente pas de préserver l'énergie (et donc de réduire les coûts) en fonctionnement normal. Il constitue également la solution idéale pour s'adapter à ces paramètres changeants.
Gestion de l'humidité
Nous avons mentionné précédemment qu'il était important de ne pas introduire d'huile dans le procédé. Il en va de même pour les autres contaminants. Pour savoir comment traiter le gaz à comprimer avec efficacité, il est essentiel de connaître ses composants.
Par conséquent, il faut connaître la qualité de CO2 souhaitée à la fin du procédé.
L'un des contaminants à surveiller est l'eau. Le type le plus courant de dioxyde de carbone à comprimer est le « CO2 humide », ce qui signifie qu'il comprend de l'humidité. La teneur en eau est un autre facteur à connaître et à prendre en compte, car elle peut entraîner de la corrosion et déterminera les matériaux nécessaires pour les composants du compresseur.
C'est pourquoi tous les compresseurs dédiés au captage du carbone d'Atlas Copco sont fabriqués en acier inoxydable, pour parer à toute éventualité.
Pour vous débarrasser de cette eau, vous pouvez sécher le CO2 pendant ou après le procédé de compression. Evidemment, Atlas Copco propose également des solutions pour cela.
Consultez un expert
Comme vous pouvez le voir, il peut s'avérer compliqué de trouver la bonne technologie de compresseur et de choisir la taille adaptée aux besoins de compression.
Par conséquent, nous vous recommandons de recueillir autant d'informations que possible, notamment votre débit, la pression de sortie requise, la teneur en eau et autant de données que possible sur l'utilisation du CO2. Si vous ne disposez pas de ces informations, ne vous inquiétez pas.
Contactez-nous. Nos experts seront en mesure de répondre à toutes vos questions et de choisir la solution qui vous convient le mieux.
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Quelle est la différence entre l'air comprimé et le CO2 comprimé ?
Tout comme l'air normal, le dioxyde de carbone (CO2) peut également être comprimé. Bien que tous deux soient considérés comme des gaz, c'est leur seule similitude. Ils sont en effet très différents. Voyons donc ce qui les différencie.
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